Dirigeable à effet de sol

A quoi cela sert-il ?

Cette innovation a deux conséquences majeures:

• Le vent attire le dirigeable au sol au lieu de le repousser vers le haut. L’atterrissage devient alors complètement sûr ce qui augmente le domaine de vol des dirigeables. Il peut désormais voler avec des vents jusqu’à 50 km/h au lieu de 25 km/h pour les dirigeables conventionnels
• Le pilote est autonome pour atterrir jusqu’à l’ancrage de l’appareil. Plus besoin de cette équipe au sol très nombreuse et coûteuse pour poser l’engin et le sécuriser sur son mât.

Ces deux innovations sont indispensables pour le retour des dirigeables dans certains secteurs comme le transport de passagers car ils voleront plus souvent tout en diminuant drastiquement les coûts d’exploitation.

L’ancrage du dirigeable

Au début des années 1900, l’inventeur Espagnol Torres Quevedo à l’idée d’utiliser un mât pour arrimer les dirigeables.

Cette invention est très importante car elle permet de garder l’appareil à l’abri et dans le lit du vent autour d’un mât pivotant. Jusqu’à lors les équipes devaient rentrer le dirigeable dans un hangar. Une manipulation qui devient assez périlleuse avec du vent latéral.

Hangar ou mât d’arrimage, jusqu’à aujourd’hui les dirigeables ont toujours eu besoin d’infrastructures pour opérer. 

L’innovation Dirisolar pour l’ancrage change la donne.

Avec l’architecture du Dirisolar, le pilote est déjà à l’avant de l’appareil. Une fois qu’il a atterrit il descend dans la cabine d’ancrage pour activer le système qui est à bord du dirigeable. Les implications de ce mécanisme sont conséquentes, le dirigeable peut aller se poser n’importe où en un point non prévu à l’avance.