Le vaisseau aérien Dirisolar initial sera un biplace. Trente mètres de long, dix mètres de large, six mètres de haut, d’un poids total de 900 kilos.
Pour voler en restant homologué dans la classe ULM (ultra léger motorisé), l’appareil ne doit pas peser plus que 900 kg, et embarquer au plus deux personnes, dont le pilote.
L’encombrement de trente mètres de long peut sembler important. En fait il n’est pas possible de faire plus petit en volume, si l’on veut que l’hélium contenu dans l’enveloppe arrive à porter le poids de l’appareil. S’il s’agissait d’une voiture, qui doit rester sur la route, ce serait bien trop encombrant. Mais en vol, l’encombrement n’a pas le même inconvénient qu’au sol. L’espace est immense, et on peut aller pratiquement partout sans gêner les autres .
L’étude précise de ce vaisseau aérien s’est faite à l’aide de l’ordinateur par Sébastien Griveau : la conception assistée par ordinateur et la simulation de comportement en vol sur ordinateur sont aujourd’hui deux moyens extrêmement performants pour conduire l’étude, dimensionner la structure et vérifier que le premier exemplaire volera bien conformément aux attentes.
Cette étude a comporté notamment 150 simulations dans différentes hypothèses de vol et d’atterrissage. La forme aérodynamique de l’appareil a pu ainsi être optimisée : empennage stabilisateur, commande en «canard» à l’avant, enfin pieds permettant de poser l’appareil sur trois points.

L’architecture générale et le choix des technologies entrant dans la conception ont bénéficié de nombreux conseils, et notamment de ceux de :
Audouin Dollfus
Eric Faure, grâce à l’ouvrage « L’ Aérostation Scientifique »
Pierre Yves Duchesne, le réalisateur du démonstrateur
Marc Van Peteghem
Pascal Martin.
La fabrication du premier exemplaire du vaisseau aérien est en cours de lancement.